Détective, C dans l’Air, avec Arnaud PELLETIER, Agence LEPRIVE, sur France 5

Interview d'Arnaud PELLETIER, directeur de l'agence Leprivé et de Stratég-IE.

Interviewé par  Alex de Tarlé pour C dans l’Aire, sur France 5, Arnaud PELLETIER nous donne sont point de vue sur l’utilisation des nouvelles technologies dans les problèmes d’espionnage. Il met aussi en garde contre l’utilisation illégale grandissante des logiciels espions afin d’entraver la vie privée d’un tiers.

Internet, téléphone, tout s’espionne …

Malgré la fermeture du tabloïd News of the World, l’empire de presse Murdoch est en péril, et Scotland Yard et le Premier ministre britannique sont ébranlés. Un scandale d’écoutes téléphoniques qui rappelle d’autres affaires qui ont, en leur temps, secoué la France.

Plus de trois ans après un premier procès pour piratage téléphonique (entre autres contre des membres de la famille royale), au Royaume-Uni, The News of the World faisait à nouveau l’objet d’une enquête policière ouverte en janvier 2011.

Début juillet, on apprenait que les messageries d’enfants disparus ou de leurs familles – par exemple : Madeleine McCann -, comme celles de victimes des attentats de 2005 à Londres ou de soldats tués en Irak et en Afghanistan auraient ainsi été espionnées. Dans le même temps, la BBC rapportait que des emails indiqueraient que le tabloïd versait de l’argent à un ou des membres de Scotland Yard pour obtenir des informations.

Fondé en 1843, The News of the World, propriété de News Corporation, paraît pour la dernière fois le 10 juillet, quelques jours avant que l’actionnaire principal, l’Australien Rupert Murdoch, fasse ses excuses sous le titre « Nous sommes désolés » dans l’ensemble de la presse britannique. Malgré cela, la suspicion se propage aux autres titres du groupe de presse, et aux Etats-Unis, le FBI se penche lui aussi sur de possibles écoutes concernant les victimes du 11-Septembre.

Dès lors, on assiste à une avalanche de démissions – le directeur général à Dow Jones du groupe, le patron de Scotland Yard… – et d’interpellations. Parmi ceux à avoir été entendus par la police avant d’être relâchés sous caution, on trouve un ancien journaliste du journal déjà condamné dans la précédente affaire… et plus ennuyeux pour David Cameron : Andy Coulson, son conseiller de communication jusqu’au début de l’année et ex-rédacteur en chef du tabloïd, ou sa prédécesseur, la tout fraîchement démissionnaire du poste de directrice générale de News International, Rebekah Brooks, proche de l’actuel Premier ministre.

Un scandale qui n’est pas sans rappeler certains cas en France, comme dernièrement dans l’ »affaire Woerth-Bettencourt » ou certaines conversations téléphoniques au Monde avaient été contrevers=versées ou plus les célèbres « écoutes de l’Elysée ». Réalisées entre 1983 et 1986 par la cellule antiterroriste, créée par François Mitterrand, elles ont porté sur 3 000 conversations de 150 personnes, dont des journalistes, un avocat et l’auteur Jean-Edern Hallier, et ont été condamnées en parties lors d’un procès qui s’est conclu en 2005.

Une affaire qui a abouti, en 1991, au vote d’une loi impliquant un contrôle strict de l’usage des écoutes téléphoniques au niveau administratif. Ainsi, en France, elles ne peuvent être légales que si elles sont ordonnées par un juge ou le Premier ministre, après avis de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Dans le cadre privé, elles relèvent du Code pénal et sont punies d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Source : France 5

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